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Visite de Gweltaz Ar Fur à l’IEO
mercredi 8 février 2012
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Le 31 mars 2012, ce sera la grande manifestation Per la lenga occitana a Tolosa ; mais comme vous le savez, ce sera une journée de manifestations unitaires pour l’ensemble des langues régionales. Ainsi, le même jour, des manifestations, sous des formes variées, sont prévues à Bayonne, Quimper, Strasbourg, Perpignan. C’est afin de faire le point sur nos organisations respectives, et échanger sur la méthodologie, la communication, que le coordonateur de la manifestation bretonne, Gweltaz Ar Fur, rendait visite au siège de l’IEO à Toulouse aux organisateurs (Gemma Cuni pour la Coordination et Laurent Gosset pour l’IEO).
Gweltaz Ar Furn’est peut-être pas un inconnu pour les militants des langues minorisées. Dans les années 70, il était aux côtés des Glenmor, Stivell, Servat, Tri Yann, à symboliser le combat culturel et politique breton, et a vendu près d’un million d’albums. Fortement impliqué dans la création du réseau Diwan, dont il fut le premier président en 1980, il créera une première librairie à Quimper, puis une deuxième à Brest, ce qui l’amènera à quitter la scène en 1984 pour ce consacrer à cette occupation. Gweltaz Ar Fur organise également chaque année le Salon Multilingue du Livre Jeunesse de Pluguffan (à côté de Quimper, dans le Finister), qui a la particularité d’inviter chaque année des représentants culturels d’une langue ou d’un pays minorisés, peut-être un jour l’Occitanie ?
En tout cas, cette visite amicale et chaleureuse fut l’occasion de faire le point sur la manifestation bretonne : conférence sur le bilinguisme, table ronde avec des élus et des représentants (bretons) des candidats à la présidentielle, manifestation et concert, bien des points communs avec la manifestation du 31 mars à Toulouse. Quoi de plus normal quand on se rappelle que c’est par le succès des manifestations occitanes passées de 2005, 2007 et surtout de 2009, que la revendication occitane a été considérée avec sérieux par les autres langues comme la basque, la catalan et le breton, qui étaient jusqu’alors à la pointe de la revendication culturelle.
Une bonne raison de rappeler que la mobilisation est l’affaire de tous, que sa réussite dépendra du nombre de personnes dans les rues, mais pas seulement : la médiatisation de nos revendications, le nombre de personnes à s’engager en ligne sur la Crida (anemoc.org), sont autant d’éléments qui seront pris en compte par les politiques comme par les partenaires culturels. A vos plumes, à vos claviers !
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